La plastie des cuisses

La première consultation est primordiale pour cerner votre demande et vos motivations. Un examen clinique minutieux et un interrogatoire précis permettront à notre spécialiste de définir le type de chirurgie le plus approprié à votre cas.

Votre chirurgien prendra le temps d’analyser avec précision la qualité de la peau et le relâchement cutané, et de décider avec vous si une lipoaspiration des cuisses est aussi nécessaire.

Votre chirurgien s’assurera aussi que votre poids est stable depuis plusieurs mois et décidera avec vous du type de cicatrice. Par exemple, si vous désirez un résultat parfait, que vous n’avez pas peur d’avoir des cicatrices visibles et que vous cicatrisez bien, on pourra indiquer une opération à cicatrice verticale.

Dans le cas contraire on peut préférer un résultat plus modéré mais avec une cicatrice bien cachée dans le sillon.

Un bilan de santé préopératoire sera réalisé conformément aux prescriptions.

Dans certains cas, la cruroplastie se déroule sous anesthésie générale, mais le plus souvent une anesthésie locale sous sédation pourra suffire. Il faut prévoir une hospitalisation de 3 jours.

Le choix de la technique se fera entre vous, votre anesthésiste et votre chirurgien.

Une consultation avec votre anesthésiste aura lieu quelques jours avant votre intervention.

Votre chirurgien adaptera sa stratégie opératoire en fonction de votre cas particulier afin d’obtenir le meilleur résultat possible. En cas d’infiltration adipeuse, quand elle est excédentaire, le chirurgien commence par la corriger en procédant à une lipoaspiration.

Pour retirer l’excès de peau, les techniques actuelles respectent l’architecture des tissus et notamment les vaisseaux lymphatiques et sanguins. Ceci permet de diminuer le taux de complications. La quasi-absence d’écoulement post-opératoire permet de se passer de drain ce qui est d’un grand confort.

Au niveau des incisions, on retient les principes de bases suivants, à adapter selon chaque cas :

La technique horizontale pure, que le chirurgien préconise si l’excès en longueur prédomine. Il se traite en tirant la peau vers le haut « comme on remonte un pantalon ». La cicatrice part du pli de l’aine. Elle se prolonge ensuite dans le sillon entre le périnée et le haut de la face interne de la cuisse, et se poursuit en arrière jusqu’au pli fessier où elle se termine. Dans cette technique, la traction est verticale. Pour éviter que la cicatrice ne redescende, le chirurgien fixe la peau en profondeur au ligament situé en haut de la face interne de la cuisse.

La technique verticale pure, si l’excès en largeur est prédominant et se traite « comme on rétrécit un pantalon ». La cicatrice verticale est située le long de l’intérieur de la cuisse. Elle est plus ou moins longue (et donc plus ou moins visible) suivant l’importance de l’excès de peau. Elle peut donc être limitée au tiers supérieur de la cuisse et dans ce cas là elle très discrète. Lorsque l’excès est important, comme après une perte de poids massive par exemple, elle peut descendre jusqu’au genou.

Enfin, dans la cas de la technique mixte, les deux techniques sont souvent associées lorsqu’il y a présence des deux excès de peau. On obtient ainsi une cicatrice en L inversée ou en T.

La durée de l’intervention est en moyenne de deux heures. Elle est variable en fonction de l’ampleur des améliorations à apporter.

L’intervention est douloureuse et nécessite un traitement analgésique et anti-inflammatoire les premiers jours, la position assise étant difficile pendant la phase de cicatrisation à cause de la localisation des cicatrices.

Le port d’un panty de contention est nécessaire durant 4 à 6 semaines et l’exposition solaire sera évitée pendant 6 mois. Une hygiène rigoureuse est vivement conseillée.

Des drainages lymphatiques manuels sont conseillés dès les premiers jours, puis des drainages par Endermologie® afin d’accélérer la résorption de l’oedème et optimiser la cicatrisation.

Même si le résultat est visible très rapidement, son appréciation définitive ne se fera qu’au bout de plusieurs mois.

Il faut compter 6 mois pour la forme définitive des cuisses une fois l’œdème disparu, et de 10 à 12 mois pour que les cicatrices s’atténuent progressivement.

On observe, le plus souvent, une bonne correction de l’infiltration graisseuse et du relâchement de la peau, ce qui améliore sensiblement la morphologie de la cuisse.

Le but de cette chirurgie est d’apporter une amélioration et non pas d’atteindre la perfection. Si vos souhaits sont réalistes, le résultat devrait vous donner une très grande satisfaction.